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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:18

 

 

LA POINTE DU HOURDEL

La Pointe du Hourdel à marée basse

 

Près salés BDS

Troupeau de moutons dans les mollières au Crotoy

 

BOUCHOTS

Bouchots entre Quend et la Pointe de Saint-Quentin

 

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Située à l’ouest du département, la baie de Somme est le plus grand estuaire du nord de la France avec près de 7 200 ha et ses 72 km de côtes, dont seulement 15 % sont urbanisés. Sa très large ouverture vers la Manche - plus de 5 kilomètres - du nord au sud, offre, suivant les marées et les saisons, des paysages très variés où ciel, terre et mer viennent se confondre en des nuances et lumières exquises.

Membre du club très fermé des plus belles baies du monde, et labellisée depuis peu Grand site de France au même titre que la pointe du Raz, l’Aven d’Orgnac, le pont du Gard ou le marais Poitevin, elle est l’une des destinations préférées des Européens passionnés de tourisme nature.

Elle accueille chaque année environ dix millions de touristes - dont deux sur les espaces naturels majeurs que sont l’entrée de la réserve naturelle, la pointe du Hourdel et le cap Hornu.

Sur une surface de seulement 17 000 hectares, la baie de Somme compte trois grands espaces d’intérêt écologique : les estuaires, les dunes et les marais.

Sa flore et surtout sa faune font également de la baie de Somme un territoire de renom, bien connu des ornithologues. Sites Ramsar et Natura 2000, zone de protection de biotope, réserve naturelle nationale - 3 000 hectares - le recours à ces différents types de protection des espaces naturels souligne la richesse de la baie et l’importance accordée à sa sauvegarde.

De magnifiques lumières sur des étendues à perte de vue, des plages de galets, de sable fin, des dunes, un estuaire, des falaises vives… Les paysages du territoire de la baie de Somme sont remarquables.

Plusieurs sites sont d’ailleurs inscrits comme le site du littoral picard - 10 000 ha entre l’estuaire de l’Authie et le Hâble d’Ault - le cap Hornu et ses alentours - 300 ha.

La baie de Somme, ce sont aussi cinq stations balnéaires : Ault Onival, Cayeux-sur-mer, Le Crotoy, Quend-plage et Fort-Mahon, ainsi que trois sites portuaires : Le Hourdel, Saint-Valéry-sur-Somme et Le Crotoy.

Alors pourquoi ne pas prendre de la hauteur, à bord d’un U.L.M. afin de permettre en un temps record de saisir cette multitude et cette diversité de paysages, du massif dunaire du Marquenterre au nord à la pointe du Hourdel et le cap Hornu au sud et de prolonger la balade aérienne jusqu’à Mers-les-Bains, en survolant la plage de Cayeux ainsi que les magnifiques falaises crayeuses de Ault ?

De là-haut le spectacle est éblouissant, unique et grandiose.

 

 

LE CROTOY

 

 

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Saint-Valery

 

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Le Cap Hornu, embouchure de la baie. En bas de l’image, la chapelle des marins.

 

Au coeur de la baie et de la réserve naturelle, entre slikke, sable et mollières

 

 

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EN BAIE DE SOMME (Colette)

 

« Ce doux pays, plat et blond, serait-il moins simple que je l’ai cru d’abord ? J’y découvre des moeurs bizarres : on y pêche en voiture, on y chasse en bateau […] Étrange, pour qui ignore que le gibier s’aventure au-dessus de la baie et la traverse, du Hourdel au Crotoy, du Crotoy à Saint-Valery ; étrange, pour qui n’a pas grimpé dans une de ces carrioles à larges roues, qui mènent les pêcheurs tout le long des vingt-cinq kilomètres de la plage, à la rencontre de la mer… […] le soleil peut se coucher tranquillement au-delà de la baie de Somme, désert humide et plat où la mer, en se retirant, a laissé des lacs oblongs, des flaques rondes, des canaux vermeils où baignent les rayons horizontaux… La dune est mauve, avec une rare chevelure d’herbe bleuâtre, des oasis de liserons délicats dont le vent déchire, dès leur éclosion, la jupe-parapluie veinée de rose… Les chardons de sable, en tôle azurée, se mêlent à l’arrête-boeuf, qui pique d’une épine si courte qu’on ne se méfie pas de lui. Flore pauvre et dure, qui ne se fane guère et brave le vent et la vague salée […] Pourtant, çà et là, verdit la criste-marine, grasse, juteuse, acidulée, chair vive et tendre de ces dunes pâles comme la neige…[…] La baie de Somme, humide encore, mire sombrement un ciel égyptien, framboise, turquoise et cendre verte. La mer est partie si loin qu’elle ne reviendra peut-être plus jamais ? Si, elle reviendra, traîtresse et furtive comme je la connais ici. On ne pense jamais à elle. On lit sur le sable, on joue, on dort, face au ciel, jusqu’au moment où une langue froide, insinuée entre vos orteils, vous arrache un cri nerveux : la mer est là, toute plate, elle a couvert ses vingt kilomètres de plage avec une vitesse silencieuse de serpent. Avant qu’on l’ait prévue, elle a mouillé le livre, noirci la jupe blanche, noyé le jeu de croquet et le tennis. Cinq minutes encore, et là voilà qui bat le mur de la terrasse, d’un flac-flac doux et rapide, d’un mouvement soumis et content de chienne qui remue la queue… Un oiseau noir jaillit du couchant, flèche lancée par le soleil qui meurt. Il passe au dessus de ma tête avec un crissement de soie tendue et se change, contre l’est obscur, en goéland de neige… »

 

Colette, « En baie de Somme », « Partie de pêche », Les Vrilles de la vigne, Romans, récits, souvenirs (1900-1919), Robert Laffont, Collection « Bouquins », I, pp. 673-674

 

 

Plus au sud de l’embouchure de la baie ; Cayeux-Sur-Mer, le Hâble d’Ault, les falaises crayeuses d’Ault, Ault-Onival et Mers-les-Bains

 

CAYEUX-SUR-MER

 

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Le Hâble d'Ault

 

Le port d’Ault ou Hâble d’Ault était au moyen âge, et jusqu’en 1752, une importante zone de mouillage des navires qui pénétraient dans cette zone en empruntant un chenal qui communiquait avec la mer. Le Hâble d’Ault était considéré comme l’un des plus grand centre de pêche du nord de la France tant la quantité de poissons prélevée (soles, carrelets principalement) était abondante. Actuellement il est essentiellement connu pour la richesse de sa faune sauvage et de sa flore, en effet, plus de 270 espèces d’oiseaux migrateurs ont été recensées depuis la fin du 19éme siècle ainsi que près de 250 espèces de plantes, dont certaines sont protégées au niveau national tel que le chou marin. Cette zone humide protégée -168ha- est sans conteste un site unique pour les ornithologues. L’autre caractéristique de ce marais est de n’être séparée de la mer que par un cordon de galets large d’environ 80 mètres à la base. Ces galets, qui constituent un cordon protecteur des assauts de la mer, proviennent en fait du lent démantèlement des falaises de craie et de silex du littoral normand. Lors des éboulements de la falaise et sous l’effet de la houle, les blocs de silex vont se disloquer et être polis, érodés, ce qui va leur donner leur forme rondouillard : le galet. Ces galets, dont la teneur en silice avoisine 95%, permettent la création d’une multitude de produits dérivés : mobilier sanitaire, prothèse dentaire, peinture routière, font de Cayeux sur Mer la capitale mondiale du galet.

 

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ENTRE TERRE ET MER

 

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Les falaises, Ault-Onival et Mers-Les-Bains

 

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… Revenons sur terre pour le lever de soleil sur la baie

 

 

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FIN DE MOISSONS

 

Où sont les meules si chères et si brillamment immortalisées par Claude Monet ?

Elles sont de nos jours remplacées par des balles rondes produites par d’énormes machines bruyantes.

N’empêche que vues du ciel, elles sont quand même photogéniques !

Photo prise depuis un U.L.M. dans la campagne près d’Abbeville.

 

 

Fin de moissons (2)

 

 


 

 

Balade aérienne du sud de la côte picarde à la baie de Somme

 

CHAPELLE DES MARINS

La chapelle des marins à Saint-Valery 

 

 

Si cet été vous avez la chance de passer vos vacances – ou même un week-end – sur la côte picarde ou en baie de Somme et que vous avez la possibilité de vous offrir une balade aérienne au-dessus de cette surprenante région, n’hésitez pas !

Dépaysement et découvertes assurés ! Sous vos pieds défileront des paysages aussi variés que surprenants, de Mers-les-bains, la romantique, à Saint-Valery, la médiévale, puis en survolant les falaises avant le bois de Cise, vous apercevrez déjà au lointain la Réserve Naturelle de la baie de Somme baignée dans une prodigieuse lumière, puis enfin Le Crotoy.

Avant de découvrir le site du Marquenterre et le massif dunaire, vous aurez peut-être la chance d’apercevoir des phoques se reposant sur un banc de sable, profitant des rayons du soleil loin de toute présence humaine.

Décollage immédiat !

 

... Pour lire la suite , cliquez  ICI

 

 

PH 15 Réserve Naturelle

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 11:50

 

C’est bien du ciel que la baie d’Authie nous livre ses plus beaux atours, et c’est vrai qu’elle ne manque pas de charme, cette baie qui n’a rien à envier à sa grande soeur, la baie de Somme : des paysages à couper le souffle et d’une surprenante diversité sous une lumière d’une singulière qualité, surtout en tout début de matinée ou, encore mieux, tard le soir. Bien entendu, il faut la saisir à marée basse lorsque la mer s’est retirée vers l’horizon.

Balade à travers des paysages de bout du monde, de Fort-Mahon au sud aux confins de Berck-sur mer au nord.

 

Photos aériennes : Guy Sadet / Pilote : Philippe Pallu.

 

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Avec une superficie d’un peu plus de 2 000 hectares, on la surnomme souvent la petite soeur de la baie de Somme

– 7 200 ha. Située à moins de vingt kilomètres au nord de cette dernière, la baie d’Authie a pris le nom éponyme du fleuve côtier qui prend sa source à Coigneux (Somme) et qui coule sur un peu plus de cent kilomètres, séparant, peu après Auxi-le-Chateau, les départements de la Somme de celui du Pas-de-Calais, avant de se jeter dans la Manche entre Berck et Fort-Mahon-Plage.

La baie d’Authie est en fait un vaste marécage marin que la mer recouvre aux grandes marées, offrant aux visiteurs une multitude de promenades dans une nature fragile mais exceptionnellement préservée : les mollières – zone de chasse à la hutte qui se pratique la nuit – vaste pré salé coupé de mares qui se couvre l’été de lilas de mer et de salicornes, où les oiseaux migrateurs s’arrêtent et se nourrissent durant leurs longs périples pré et post-nuptiaux*, mais aussi l’estran –zone découverte par la mer – qui ouvre son immensité sableuse où se pratique une pêche aux coques réglementée et surveillée, ainsi que de nombreuses promenades qui permettent d’aller jusqu’à la mer. On peut y faire de multiples balades tout au long de l'année sans jamais observer la même chose. La baie peut être furieuse, avec une mer agitée dont les vagues impétueuses martèlent le cordon dunaire les jours de grandes marées, ou paisible comme un grand lac, ou encore présenter ses immenses étendues de sable à marée basse baignées par cette lumière si singulière et toujours changeante de la Côte d'Opale qui engendre une multiplicité de paysages en perpétuelle métamorphose.

 

* Les mollières, nom local du schorre – prés salés – constituées d'un sol plus ferme, ne sont recouvertes que par les marées de vives eaux. De nombreux marigots ravivent le schorre, s’emplissent à marée haute et se vident dans la première heure du ressac.

Le schorre est émaillé d’un grand nombre de mares creusées pour la chasse à la hutte. Quant à la slikke - mot néerlandais signifiant boue – elle est inondée à chaque marée haute et peu de plantes supportent ces conditions extrêmes : courants et salinité. Beaucoup de vers et de mollusques vivent dans la vase salée, ce qui constitue une abondante source de nourriture pour beaucoup d'oiseaux à marée basse.

 

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Baie d'Authie 7

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Promeneur solitaire en baie

 

Une baie en constante formation

 

Mais c’est surtout son incroyable massif dunaire qui en fait son principal attrait en dévoilant les secrets de son exceptionnel biotope à travers le chemin des pêcheurs et ses paysages de bout du monde. Les dunes de la Baie, situées sur la rive nord de l’estuaire, regroupent une mosaïque de milieux : dunes blanches, dunes boisées, prairie arrière-dunaire. La dune blanche doit son nom à la clarté du sable qui la compose. Elle est constituée de sable siliceux d’apport récent à débris coquilliers. On peut y trouver les espèces végétales dites pionnières : celles-ci sont les premières espèces à coloniser la dune. Elles ont pour rôle de fixer la dune et de préparer le terrain pour les autres espèces ; elle accueille entre autres le panicaut des dunes ou chardon bleu, protégé dans la région, ou encore l'élyme des sables. L’espèce la plus emblématique du site est sans conteste l'iris fétide, exceptionnel dans la région, dont la population s'épanouit dans les dunes boisées. La dune grise herbacée est moins exposée aux embruns marins que la dune blanche. Cependant, elle n’est pas pour autant propice à la végétation. Elle est principalement recouverte de mousse. Quant à la dune grise ligneuse, elle est elle aussi recouverte de mousse. Le sable y est néanmoins fixé ce qui permet l’implémentation d’arbustes. Son nom est dû à la teinte grisâtre du sol : mélange de sable et d’humus. Le milieu dunaire abrite des espaces humides, les pannes, mares temporaires en général à sec durant la période estivale.

La baie est en constante formation, sa structure, en perpétuel changement. Plusieurs phénomènes ont des influences sur la configuration du site. La houle, le vent et les courants marins sont les principaux responsables de ces phénomènes, ainsi que l’intervention humaine.

 

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Menaces sur le cordon dunaire

Plusieurs éléments favorisent l'érosion et donc le rétrécissement du cordon dunaire. Principalement le vent et la houle, mais pas seulement : l'avancée du chenal de l'Authie, liée à l'engraissement de l'estuaire, intensifie le processus.

Ce phénomène d’érosion est très visible, même à l’oeil nu, au bois des sapins dans la commune de Groffliers, où la dune ne fait plus que quelques dizaines de mètres de large. La mer et l'Authie rongent sa base continuellement. Le sable s'effondre sous les coups de butoir des vagues. Dix centimètres de perdu là, cinquante un peu plus loin, et ainsi de suite. Et c'est comme ça à chaque marée... Deux fois par jour et par temps calme, la mer vient taper la dune, même avec des petits coefficients.

Cette érosion provoque la chute de dizaines de pins et de peupliers. C’est ainsi que l’hiver dernier, afin d’empêcher la chute d’arbres sur les promeneurs, la décision a été prise par la Préfecture d’en abattre entre 1 000 et 1 500 sur une bande de 10 à 15 mètres du rivage. Cela a également eu pour but d’éviter que les troncs encombrent le pied de la dune … ou tout au moins ce qu’il en reste ! Cependant, et tout le monde le sait : c'est la combinaison de plusieurs phénomènes qui provoquera le plus de dégâts. Fort vent de sud-ouest, forte houle, grande marée et dépression très creuse, cela donne Xynthia. On se souvient à Berck qu'en 1999, une tempête avait fait reculer la dune de 33 mètres ! Or en baie d'Authie, le bois de sapins n'est plus qu'un ultime et bien mince rempart face à une menace omniprésente et bien réelle. Et sans faire de catastrophisme, ce n'est pas seulement Groffliers qui sera touchée, mais aussi Waben, Verton, Conchil-le-Temple, Rang-du-Fliers, une partie de Berck, de Merlimont et peut-être même de Cucq.

Plusieurs remèdes existent pourtant. Les méthodes douces consistent à planter des oyats et à poser des ganivelles (barrières de bois) qui fixent le sable et empêchent le piétinement. En outre, un entretien régulier des ouvrages est nécessaire.

Mais bien entendu, cela ne suffira pas. Préalablement de sérieux travaux d'urgence, évalués à plus d'un million d'euros, étaient prévus et des gabions (sortes de sacs de pierres) devaient être posés sur 1,5 kilomètre pour protéger le pied de la dune et ré-ensabler la zone. Une solution que la station voisine, Quend-plage, a déjà choisie. La digue, submersible également, devant être renforcée par un enrochement de deux à trois mètres.

Cependant, l'édification de gabions n’a pu être envisagée du fait de la violence des courants érosifs. C'était une des options de l'étude SOGREAH de 2009/2011 à laquelle il a fallu renoncer. Quand trente mètres de dunes disparaissent, sans houle, en trois mois avec une sape de plus de deux mètres de profondeur, les gabions auraient été sans effet et vite emportés. Nous ne sommes pas ici dans la configuration d'une plage littorale.

Il se confirme néanmoins que les choses avancent en ce qui concerne les travaux à réaliser en urgence au niveau du bois de sapins. Le cabinet d’études IDRA Environnement a rendu ses conclusions : Le projet préconise d’opérer un déplacement de sédiments du flanc du poulier (obstacle de sable situé de l’autre côté de l’Authie face à la rive nord) et de le redéposer devant le bois de sapins en reconstituant une plage d’envol et une partie du cordon dunaire, l’opération devant permettre à la fois d’éloigner durablement le courant et de protéger la zone arrière d’une tempête non extrême (ouragan) L’emprise totale de l’opération concerne une superficie de près de 120 000 m2 et nécessitera un déplacement de sédiments sableux estimé entre 350 000 et 550 000 m3. L’opération s’effectuera par dragage.

À plus long terme, de lourds travaux de consolidation devront être planifiés. Même si la tâche, comme l'investissement, s'annoncent pharaoniques, il est grand temps d’agir.

 

Le bois des sapins

 

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Dans la vallée ...

 

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Vallée de l’Authie à l’ouest de Nampont

 

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La station de dépollution par lagunage de Fort-Mahon

C’est le plus grand ouvrage de ce type réalisé au nord de la Loire avec ses soixante-dix hectares.

Il est constitué en réserve naturelle gérée par la fédération des chasseurs de la Somme. Outre son intérêt paysager exceptionnel, de nombreux oiseaux de toutes espèces y transitent en toutes saisons, notamment en périodes de migration.

 

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Chenal de l'Authie 

 

La Foraine d’Authie

Le site de la Foraine d’Authie (dans la commune de Conchil- le-temple) est formé d’une série de plans d’eau résultant de l’exploitation d’anciens cordons de galets. Cette ancienne carrière en voie de recolonisation par le milieu naturel fait l’objet depuis quelques années d’aménagements à vocation ornithologiques – îlots, vasières – associé à une mise en pâturage de l’ensemble des prairies.

Ce site, en partie reconquis par l’eau, recèle un important patrimoine ornithologique.

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Le petit port de La Madelon

Situé à cheval sur les communes de Groffliers et de Waben. Ancien port de pêche très florissant au Moyen âge, le lieu s'est aujourd'hui reconverti à la plaisance. Les installations portuaires se résument à un ponton à proximité d’un parking au lieu-dit La Madelon. Son cadre, particulièrement joli, en fait un lieu de promenade apprécié. Depuis la terrasse en bois, à côté du parking, se trouve le point de départ pour le chemin de grande randonnée du littoral qui longe l'Authie et va vers l'aval de la rivière. Il présente l'avantage de rester relativement à l'abri du vent le long des bosquets. Sur le parcours, nous découvrons quelques huttes de chasse typiques, et hors période de chasse il est possible d’observer des oiseaux : aigrettes, spatules blanches ou tadornes de Belon, voire un sanglier de retour des mollières.

 

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Blottie dans la vallée, l’abbaye de Valloires et ses jardins

Entourée de bois, de vergers et de jardins, l’abbaye de Valloires (à Argoules) est la seule abbaye cistercienne encore complète en France. D’abord construite au XIIe siècle, elle a été intégralement reconstruite au XVIIe suite à de nombreux évènements historiques qui ont achevé sa prospérité. A sa reconstruction, elle devient un joyau de l’art baroque, grâce notamment à l’intervention d’un sculpteur autrichien. Depuis la fin années 80, on ne vient plus à Valloires seulement pour y visiter l’abbaye mais également pour y découvrir sa collection botanique de toute beauté, véritable paradis terrestre pour les amateurs : cinq mille espèces et variétés de fleurs et de plantes venues de l’hémisphère Nord et d’Asie se répartissent sur les neuf hectares de l’ensemble du parc. Tout d’abord, le jardin régulier dans l’axe principal de l’abbaye. S’ensuivent le jardin des îles, celui des marais et son côté sauvage. Puis au milieu de la grande pelouse, le cloître végétal rappelant le cloître minéral de l’abbaye et qui s’ouvre sur une magnifique roseraie, implantée dans l’ancien potager de l’édifice.

 

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La baie d’Authie, l’autre baie des phoques

 

BERCK PHOQUES 2014 1

 

Voir également le sujet sur les phoques en baie : cliquez ici

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 12:03

 

PH 1

 

Plus de cent cinquante barges rousses positionnées, l’autre jour sur un des îlots du parc du Marquenterre. Ce phénomène de halte migratoire de ces arctiques limicoles qui viennent de vivre la saison froide sur le continent africain et remontant vers leur zone de reproduction au nord de la Scandinavie, voire dans d’autres régions plus septentrionales, n’est certes pas exceptionnel mais il est quand même assez rare.

Ce rassemblement surprenant fit le bonheur des photographes présents dans le premier poste d’observation du parc, toujours émus d’observer ces prodigieux migrateurs. La barge rousse est en effet connue pour détenir le record du monde du plus long vol direct sans aucune halte : une barge munie d’un émetteur a effectué un vol ininterrompu, entre la Nouvelle-Zélande et l’Alaska, de plus de 10 000 km en neuf jours lors de la migration prénuptiale, et de 11 500 km en huit jours lors de la migration postnuptiale suivante !

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Ce limicole élancé présente un bec assez long et recourbé vers le haut, une tache blanche pointue sur le croupion et une queue barrée de foncé. Son plumage varie en fonction de la saison et du sexe. En plumage hivernal, les mâles et femelles sont gris chamois avec des stries sombres sur la poitrine et le dos, alors qu’en plumage d’été, le mâle se distingue nettement par son plumage de couleur rouge brique flamboyant (celui de la femelle est beaucoup plus pâle).

 

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Elle se nourrit dans les eaux peu profondes de vers marins, moules, escargots, larves, coléoptères qu’elle trouve en enfonçant son long bec sensible dans la boue ou le sable ; elle peut également se nourrir dans la végétation rase, picorant des insectes. Les groupes sont vus à la limite de la marée.

 

… Et un printemps qui s’installe doucement

 Pêle-mêle… La gorgebleue, à peine de retour d’Afrique est encore un peu farouche, et ne se montre que très peu, préférant rester à l’abri au milieu de la roselière que de se percher sur les roseaux. Il m’a fallu plus d’une heure d’affût pour la saisir quelques secondes au pied des phragmites – ma première de l’année. Des chardonnerets élégants profitent de quelques rayons de soleil sur un cerisier bourgeonnant ; la bergeronnette grise qui joue à saute-galets au Hâble d’Ault, tandis que sa cousine, la printanière, vole d’une haie à l’autre. Une foulque macroule prépare son nid ; chez l’avocette, c’est déjà chose faite et le mâle fait le guet : les prédateurs et autres trublions ne sont jamais bien loin ! Pour les mouettes rieuses, c’est le temps des accouplements…

 

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La gorgebleue à miroir

 

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Le chardonneret élégant

 

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Bergeronnettes grise et printanière

 

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Avocettes: nidification sous haute protection

 

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Fauvette grisette (mâle)

 

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Accouplement de mouettes rieuses

 

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Foulque macroule

 

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Chevalier gambette , bécasseaux variables et mouettes en baie d'Authie

 

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Pipit farlouse

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Champ de colza en Picardie

 

 


 

ZOOM

 

BOUCHOTS

 

Bouchots entre QUEND et la Pointe de Saint-Quentin

 

MOUTONS

Troupeau de moutons dans les mollières de la baie de Somme entre Le Crotoy et Saint-Valery

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 19:36

 

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MARATHON 2

MARATHON 3

MAXIME DELARUE , vainqueur de la catégorie "Cheval"

MARATHON 4

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Une trentaine d’attelages comptant un à quatre chevaux répartis en cinq catégories - soient soixante-dix-sept chevaux- engagés se sont élancés aujourd'hui sur la magnifique plage de sable fin de Berck-sur-mer, devant un nombreux et enthousiaste public. En effet, depuis sa création il y a quatre ans, le marathon de Berck est devenu un événement incontournable au nord de Paris : des attelages venus du Nord – Pas-de-Calais, de l’Oise, de la Somme, de la Seine-Maritime y participent. Toutes les races de chevaux de trait sont représentées : des Boulonnais bien sûr, des frisons, percherons, mérens, Hensons, traits comtois, Shetlands, Haflingers, et arabo-Boulonnais et même deux poneys Welsh Mountain.

Les grands noms de la discipline étaient présents cette année pour en découdre sur le sable de Berck : Alain Houard, directeur des Ateliers du Val de Selle - l’un des plus importants centres d’aide par le travail (CAT) - mais également Jean-Claude Auclair, producteur de spectacles et directeur du célèbre cabaret parisien l’Alhambra et meneur d’attelage à ses heures de loisirs, pour ne citer qu’eux.

 

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La particularité berckoise

Habituellement, le parcours d’un marathon d’attelages se construit à l’avance.

Chaque obstacle peut comporter jusqu’à six portes. Les obstacles sont reconnus à pied par les meneurs et leurs grooms avant le départ.

Dans le cas du marathon de Berck, compte tenu des incidences des marées, les obstacles sont édifiés dans les quatre heures qui précédent le premier départ, rendant impossible toute reconnaissance de parcours. De ce fait, la trajectoire que doit emprunter l’attelage est simplifiée mais la difficulté du terrain sableux compense évidemment cette facilité toute relative.

Près de cent-vingt tonnes de sable sont façonnées pour donner vie au parcours par les services techniques de la ville, à l’aide de gros engins de travaux.

Un règlement particulier a donc été réalisé pour Berck : il est basé sur les règlements de marathon en attelage et d’endurance en attelage de la fédération française d’équitation.

Les attelages longent la mer et enchaînent une série de six obstacles. Ces derniers sont constitués de sable et d’eau. Après l’obstacle n°6, les attelages repartent pour une nouvelle série d’obstacles, puis une maniabilité de cinq portes.

Le temps imparti se situe entre trente-quatre et quarante minutes pour accomplir le parcours de huit kilomètres. Le fait que les concurrents disposent d’un temps minimum et d’un temps maximum suppose que ceux-ci doivent gérer le temps qui leur est accordé.

Les attelages trop lents ou trop rapides sont pénalisés.

La fréquence cardiaque du ou des chevaux est relevée dans les cinq minutes qui suivent l’arrivée. Cette fréquence cardiaque est prise en compte dans le calcul des résultats.

 

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Les résultats

Catégorie 1 cheval :

1er : Maxime DELARUE ,2ème : Charles CHAPRON, 3ème : Maxime DELARUE, 4ème : Vincent DUBOIS,5ème : Christian MARTIN

Catégorie Paire Traits :

1er : Roger DOOGHE, 2ème : Bernard GROSJEAN, 3ème : Christophe HERBIN, 4ème : Francis URBAIN,5ème : René DETRIN, 6ème : Eric DUPUY, 7ème : Claude BOCQUET, 8ème : Fanny REVILLION

Catégorie Paire Légers :

1er : Jean Claude CHATELAIN ,2ème : Jacques ROBBE, 3ème:HervéMORGANT, 4ème : Laurent BRULOY 5ème : Jean Claude AUCLAIR, 6ème : Daniel GALLET ,7ème : Gaël THOURET

Catégorie Poneys :

1er : Michel DOUDOUX ,2ème : Anne DELECROIX ,3ème : Fabien DELABRE, 4ème : Bernard DEKINDT5ème : Sylvie LENOIR, 6ème : Jacques ANDRE, 7ème : Caroline BOUVILLE ,8ème : Fanny BERTRAND9ème : Didier DELABRE

Catégorie Team : 1er : Francis BRAULT

 

 

 

... AMBIANCES BRUME DE MER 

 

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 07:40

 

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La Fête de la Vapeur qui vient de se dérouler en baie de Somme ce week-end a tenu toutes ses promesses ! Bien que quelque peu contrariée par une météo des plus capricieuses, l’édition 2013 restera un excellent cru.

Les chiffres de fréquentation espérés par les bénévoles du CFBS (association du chemin de fer de la baie de Somme), qui travaillent depuis 2011 à la préparation de cette manifestation, sont à la hauteur des prévisions : plus de 21000 visiteurs, 7500 voyageurs et une hausse de 40% du chiffre d’affaire.

Quatre ans après la dernière en date, cette neuvième Fête de la Vapeur, une des plus grandes manifestations ferroviaires d’Europe, était très attendue des passionnés de réseau ferré et de vieilles machines, mais aussi du grand public.

 

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Les nombreux connaisseurs – dont de nombreux britanniques- ont pu examiner en détail les motrices, véritables pièces de collection qui cheminaient fièrement de gare en gare entre Le Crotoy et Cayeux, serpentant entre mollières et près salés, saules et roseaux : une ancienne rame SPRAGUE-THOMSON du métro de Paris qui date du début du siècle dernier, une locomotive MALLET, construite en 1906 par BLANC-MISSERON, récemment restaurée et tout droit venue de Haute-Loire, ou la fameuse locomotive PINGUELY 101, classée monument historique, construite en 1905 pour les Chemins de Fer du Morbihan – complètement rénovée dans les ateliers du CFBS, elle n’avait pas tiré un train depuis 1996 ! Chaque pièce défectueuse a été refaite à l’identique. Samedi, à Noyelles, avait lieu l’inauguration et le baptême en grandes pompes. Etaient réunies également d’autres machines et voitures prestigieuses méticuleusement astiquées, arrivées de Belgique - dont la légendaire Bébert (1926 ) venue de Maldegem- et d’Angleterre, dont la locomotive MARCIA, de l’association Kent & East Sussex Railway, jumelée avec le CFBS depuis plus de 10 ans… et bien d’autres toutes aussi extraordinaires que rutilantes.

Le grand public n’a pas été oublié : de nombreuses animations et attractions étaient proposées dans toutes les gares desservies – expositions de voitures et bus anciens, démonstration de scierie, saboterie et tracteurs fonctionnant à la vapeur, des animations pour enfants, ainsi que des circuits de train à vapeur vive.

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LE C.F.B.S.

L’association du Chemin de fer de la baie de Somme exploite depuis 40 ans des trains historiques à vapeur ou diesel entre Le Crotoy et Cayeux-sur-Mer, via Noyelles-sur-mer et Saint-Valery-sur-Somme, sur l’ancien réseau ferré départemental dit des Bains de mer, créé en 1887.

A cette époque les chemins de Fer Economiques ouvrirent un réseau à voie métrique au départ de Noyelles-sur-Mer vers le Crotoy, Saint-Valery-sur-Somme et Cayeux-sur-Mer. Ce train acheminait les touristes vers les stations balnéaires de la Baie de Somme et transportait les productions : galets, betteraves, coques. Dans les années 60, le réseau subissant la concurrence de la route, il cesse progressivement de fonctionner avant d'être repris en 1970 par le CFBS qui a depuis restauré plusieurs locomotives et wagons.

Parcourant l’une des plus belles baies du monde, récemment admise dans le cercle très fermé des grands sites de France, les trains historiques promènent leurs voyageurs dans d’authentiques voitures en bois Belle époque tractées par de vaillantes locomotives à vapeur souvent centenaires.

Autrefois surnommé Tortillard, celui que l’on appelle désormais Ch’tio train – en picard – parcourt désormais la baie de Somme de mars à décembre pour le bonheur des touristes et gens du pays, petits et grands, nostalgiques ou curieux (152 000 voyageurs en 2012).

Fort de ses 350 membres bénévoles et 20 salariés, le Chemin de fer de la baie de Somme fait revivre les trains d’antan et la nostalgie des voyages dans une ambiance Belle époque, autour des plaisirs de la baie de Somme.

 

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 08:48

 

 

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Apothéose poétique et magique samedi soir sur la plage de Berck en baisser de rideau de la 27 ème édition des R.I.C.V. avec le spectacle d’un vol de nuit d’une rare beauté.

Devant des milliers de spectateurs massés sur l’esplanade et le sable, les yeux rivés vers le ciel, à l’heure où le soleil prend le large et la lune dévoile son plus beau profil, des dizaines de cerfs volistes alignés sur la plage partagent avec le public ces instants magiques.

Le silence et la légère brise qui envahissent la plage sont en effet propices à un féérique ballet céleste. Déployant leurs ailes dans la galerie du ciel, les cerfs-volants s’élèvent dans l’obscurité. Sensations inédites assurées !

Echappée-belle en pré-clôture des RICV, le Vol de Nuit est bien l’événement incontournable et prisé de ce festival à nul autre pareil, qui cette année semble avoir battu tous les records d’affluence.

Placé sous le signe de la tradition marine, ce show nocturne se distingue par d’originaux jeux de lumières et de renversantes chorégraphies aériennes.

Tels des pêcheurs qui déploient leurs filets, les voleurs de vent mettent les voiles pour côtoyer les étoiles !

La soirée s’acheva par un éblouissant spectacle pyrotechnique d’une grande qualité.

 

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 19:05

 

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Cette fois, c’est bel et bien parti pour la 27es édition des rencontres internationales de cerfs-volants de Berck. Les premiers se sont élancés dans le ciel samedi matin : des grands, des petits, des triangulaires, des bleus, des verts et des rouges.

Certains aux formes amusantes et bizarres. Cette année les organisateurs ont décidé de jouer sur le thème de la mer en transformant le cadre naturel du festival en un aquarium géant.

20 000 liens dans les airs est le fil conducteur retenu pour ce cru 2013.

Dans le ciel de Berck, d’énormes poissons évoluent le nez dans le vent ! Cette année, pas de compétition officielle – le championnat du monde, c’est pour l’an prochain – mais, juste pour les cerfs-volistes et organisateurs, une envie de faire partager leur passion. Néanmoins, on assiste aux Mégateams : des démonstrations par des équipes composées des meilleurs cerfs-volistes internationaux qui, avec dextérité et créativité, alternent figures originales et somptueux ballets aériens, ainsi qu’aux combats de Rokkakus, cerfs-volants hexagonaux ornés de portraits de guerriers expressifs, originaires du Japon qui se battent dans le ciel. Le vainqueur étant le dernier à se maintenir dans les airs.

 

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La plage de Berck accueille une nouvelle fois le plus grand cerf-volant du monde. Représentant le drapeau du Koweït, il mesure 42 mètres de long sur 25 de large pour 7 000 m2 de toile de spi. Ce colossal objet volant, conçu par le Néo-zélandais Peter Lynn, meilleur expert mondial pour la fabrication de cerfs-volants géants, est relié à un bulldozer pour le retenir.

A la fois manifestation sportive et culturelle, les RICV se vivent avant tout en famille : il y en a pour tous les goûts et tous les âges.

Les organisateurs ont cette année particulièrement choyé les enfants : sous un chapiteau dressé sur l'esplanade, ils peuvent percer les mystères de l'air et du vent ; découvrir ce qu'est un écosystème, sa fragilité et comment le préserver ; comprendre comment la météo, les facteurs naturels et l'homme peuvent modifier les paysages ; comprendre l'importance d'une bonne exploitation des ressources naturelles de la planète ; acquérir des gestes simples au quotidien pour préserver la Terre.

Les enfants assistent à des spectacles et participent à des ateliers lors de douze étapes à franchir seul ou en groupe. Chaque étape est validée par un tampon sur le passeport.

Pour les plus sportifs et les plus téméraires d’entre eux, il y a l'accrovoile du capitaine Pic. Inspiré des grands voiliers, l’accrovoile est un gréement à trois mâts construit à l’ancienne : voile coton, matelotage traditionnel, poulies en bois, caps de mouton et enfléchures de rigueur ! La mâture permet de grimper à huit mètres de hauteur ; elle culmine à douze mètres avec le perroquet ! Le principe est simple : il faut juste avoir envie de jouer les moussaillons ou, pour les plus aguerris, les marins intrépides. Hisser, grimper, carguer, ferler, prendre un ris. De vrais gestes de gabiers, en totale sécurité avec un final debout à la parade, sur la vergue de hunier ! Un sport qui apporte son lot d’adrénaline !

Petit détail : s’il se pratique dès 6 ans, les plus grands y trouveront également l’occasion de s’éclater.

 

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Les animations des RICV sont décidemment de plus en plus éclectiques ; au coeur du village de la glisse, une manifestation unique au monde autour du char à voile : un manège de char à voile radio commandé, accessible à tous, et bien entendu, comme à chaque édition, le jardin du vent où le magique côtoie l’ingénieux. C’est l’endroit où l’on se laisse porter par la poésie du lieu : un mobile qui s’anime sous l’effet de la brise, un ascenseur à balles de ping-pong… tout est fait pour le plaisir des yeux et des oreilles ! On assiste à un dialogue permanent entre le souffle du zéphyr et les objets de récupération sortis tout droit de l’imagination des bricoleurs du vent.

 

Comme quoi à Berck, le vent, on connaît. Et la station en fait l’un de ses atouts !

 

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BLOG VOL DE NUIT1

 

Pour lire l'aricle etvoir les photographies du VOL DE NUIT 2013 , cliquez ICI

 

 

 

28èmes Rencontres Internationales de cerfs-volants (R.I.C.V.) de Berck-sur-mer : c’est parti !

 

Lancement hier de la vingt-huitième édition des rencontres internationales de cerfs-volants (RICV) de Berck-sur-mer. Et comme c’est le cas, une année sur deux, les RICV sont couplées avec le championnat du monde de cerfs-volants. On attend les meilleurs spécialistes mondiaux qui viendront de Chine, de Colombie, de Lituanie, de Malaisie, de Russie, des États-Unis, de Grande-Bretagne, du Japon et bien sûr, de France. A partir de mardi, le public pourra assister à la compétition et aux impressionnantes démonstrations de vol simultané. Des équipes à quatre lignes se réuniront notamment pour des Mégateams afin de battre le record de 30 pilotes en vol simultané.

 

Tout au long de la semaine, les spectateurs peuvent se balader sur la plage, la plupart du temps le nez en l’air. Il est également possible d’apprendre à fabriquer un cerf-volant, puis à le faire voler, grâce aux conseils dispensés par des amateurs chevronnés, avant de flâner dans les jardins du vent, où de géniaux bricoleurs ont conçus des machines aussi extravagantes qu’insolites, qui produisent des sons inattendus suivant les caprices d’Eole...

 

Pour lire la suite , cliquez ICI

 

BLOG RICV 2014

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 05:54

 

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Il faut être matinal pour vivre intensément le carnaval de Cassel, dernier carnaval de la saison en Flandres ! Les festivités commencent dès l’aube chaque lundi de Pâques, alors que le jour commence à peine à poindre. Cassel a deux carnavals, le grand, celui qui vient de se dérouler, et le petit le Mardi gras… jusqu’au début du siècle dernier où il fit tellement froid que le défilé fut reporté au lendemain de Pâques. Les Casselois conservèrent les deux cortèges… Le grand occupe une place à part au milieu de ses homologues voisins. Moins délirant que celui de Dunkerque, mais cependant moins statique et plus participatif que celui de Bailleul avec son cortège de chars. Cassel reste dans le traditionnel avec une ambiance réellement familiale, même si l’on y croise à la fois de joyeux drilles aussi acharnés que des masquelours dunkerquois durant les trois glorieuses et des groupes folkloriques.

Cerise sur le gâteau casselois, c’est l’unique sortie annuelle de la famille Reuze – géant en flamand – classés au patrimoine immatériel de l'UNESCO. Vêtu de rouge comme un légionnaire de la Rome antique Reuze Papa est l’oeuvre d’Ambroise Bafcop, artiste local, et Reuze Maman, d’Alexis, son frère. Le couple a aussi quatre fils. Ensemble, ils mènent la danse sur le mont. Ce sont des géants portés, donc très proches des gens avec qui ils exécutent des rigodons endiablés au son du Reuzelied que déversent sans aucune modération fifres et cornemuses.

Les géants casselois ont accueilli cette année deux invités d'honneur, venus d'Ath en Belgique : l'archer Tirant l'ancien et Baudouin IV. Le premier a disparu du cortège d'Ath en 1852. Son effigie a été recréée en 1991. Le second fêtera son premier anniversaire le 14 avril. Il est une effigie du comte de Hainaut qui fonda la cité d'Ath en 1166. Reuze Papa et Reuze Maman ont donc réservé à leurs invités d'honneur un accueil digne de leur stature.

C’est ainsi que, ce lundi, des milliers de spectateurs carnavaleux et de participants costumés, les Arlequins, les grosses têtes et les masques ont paradé, tambour-major en tête, dans le dédale des venelles de l’étroite cité où deux fanfares ne peuvent se croiser, sauf sur la place, point névralgique de cette joyeuse déambulation ininterrompue de 6 à 22 h. Cette année, ambiance banda – férias du sud-ouest – assurée ! Les meilleures bandas du sud-ouest, des Ardennes belges, des Pays Bas et de la région, ont apporté un peu de chaleur notamment lors du grand final banda Pakito , de quoi réchauffer quelque peu le fond de l’air très frais, malgré la présence d’un soleil généreux … et grand moment d’émotion, lors de la nuit venue, lorsque la famille Reuze regagne le musée de Flandre.

Le public s’aperçoit alors que la fête est bien finie et que les géants ne ressortiront … que l’année prochaine !

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 17:56

 

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      Elle coince les noisettes dans des crevasses et assène de puissants coups de bec jusqu'à ce que la coque se fende en deux. Ces martèlements sont si forts qu'on croirait entendre un pic.

 

La sittelle torchepot se distingue des autres passereaux par sa silhouette trapue, sa vivacité et sa capacité, unique chez les oiseaux, à descendre le long des troncs, la tête en bas, grâce à ses pattes courtes et ses griffes puissantes. Son plumage bicolore, bleu-gris ardoisé sur le dos, chamois-rouille et blanc sur le ventre, et son trait sourcilier noir en font un oiseau aisément identifiable. Son bec est long et pointu. Ses ailes courtes, larges et arrondies, lui donnent un vol direct sur de courtes distances, plus ondoyant sur de longs trajets.

En forêt, la sittelle se montre relativement craintive et se tient souvent dans le haut des grands arbres.

C’est un oiseau très actif, constamment en mouvement. Les vieux troncs d’arbres ont sa préférence car ils favorisent la progression de cette grimpeuse accomplie, elle se déplace en tous sens sur les troncs, les souches et les branches d'un certain diamètre. Une telle liberté de manoeuvre tient au fait qu'elle n'utilise pas la queue comme point d'appui, comptant sur la seule force de ses pattes pour l'escalade ou la descente.

 

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Il est toujours amusant de la voir se faufiler avec une incroyable agilité à la manière d'une souris en progressant par à-coups.

A l'inverse des pics, elle ne se sert pas de sa queue comme appui pour grimper.

Oiseau peu sociable, elle vit généralement toute l'année en couple sur un territoire bien délimité, auquel elle est très attachée. Elle le défend même en hiver contre ses congénères et on peut la voir parfois avec des groupes de mésanges lorsqu'elles visitent les mangeoires.

À l'instar des mésanges noires et nonnettes, elle est connue pour faire des réserves de nourriture dans des crevasses, notamment des noisettes, qu'elle mangera en période de disette. Sa nourriture est surtout constituée d’insectes et d’araignées que l’oiseau trouve dans les interstices de l’écorce des arbres, mais son régime devient granivore à la mauvaise saison.

 

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Dans son long bec, elle peut emmagasiner deux ou trois graines de tournesol. Elle s'envole alors en direction d'un arbre pour camoufler son butin dans les crevasses d’un tronc.

Elle camoufle ses caches de graines avec des morceaux d'écorce, de lichen ou de mousse. Comme la sittelle est très fidèle à son territoire, elle retrouve toujours ses cachettes aux cours de ses pérégrinations. Elle coince les noisettes dans des crevasses et assène de puissants coups de bec jusqu'à ce que la coque se fende en deux. Ces martèlements sont si forts qu'on croirait entendre un pic.

Oiseau cavernicole, la sittelle a l'habitude de calfeutrer l'entrée de son trou avec de la boue ou des débris de végétaux pour en réduire le diamètre et ainsi tenir à distance du nid des oiseaux plus gros : c’est de cette caractéristique que lui vient son nom de torchepot.

 

UNE SITTELLE EN HIVER ...

 

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 19:52

 

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Les géants sont incontestablement les figures emblématiques essentielles du folklore du Nord de la France et de la Belgique.

Ils représentent des personnages historiques, légendaires ou fictifs, parfois également des animaux. Portés à bras d’hommes ou exceptionnellement tractés, ils sortent en processions et dansent dans les rues les jours de fête ; ils représentent leur ville et symbolisent l’identité collective. Lors des défilés, ils sont portés par une ou plusieurs personnes qui leur donnent vie : ils dansent, rencontrent, embrassent.

Ils naissent, se marient, ont des enfants et leur baptême donne lieu à de véritables réjouissances populaires souvent hautes en couleurs. Certains meurent, d’autres ressuscitent. D’apparence et de taille variable, ils sont composés d’osier, de fil de fer, de tissu, de papier, de carton, de cuir ou de bois.

La fabrication et l’entretien du géant est à chaque fois l’occasion pour les anciens d’impliquer les plus jeunes en leur transmettant leur savoir-faire. Lors de cortéges, le port du géant est souvent réservé à une confrérie ou une association particulière ; il traverse la ville selon un itinéraire déterminé, le long duquel la foule se masse. Il est souvent accompagné d’une fanfare et avance au rythme d’un air qui lui est propre.

À travers ces géants s'affirment plus que jamais, les identités locales.

Deux villes du Nord – Steenvoorde, dans les Flandres, et Douai, la cité de la famille Gayant – sont réputées pour l’organisation de rassemblements de géants. Cependant, depuis sept ans maintenant, Tourcoing est entrée dans le club très fermé des villes qui voient les choses … en grand !

Cette année se sont près de soixante géants venus de toute la région - surtout des Flandres - et de Belgique qui ont animé, le temps d’un week-end, le centre-ville de la cité du Broutteux, défilant aux sons des harmonies et fanfares, devant la foule des grands jours. Parmi les nouveautés de l'édition 2013, Jan Turpin, le plus grand géant d'Europe, qui mesure près de 11 mètres et pèse 760 kilos. Venu de Nieuport sur la côte belge, il nécessite... vingt-quatre porteurs pour le mouvoir ! Autant dire qu'il ne participa que timidement au rigodon final car il lui est impossible de défiler dans les rues, notamment du fait de la présence, ça et là, de câbles électriques. Il représente quand même une maison de plus de deux étages ! De nombreuses fanfares étaient présentes dont, pour la première fois, Fanfakids, une fanfare d'enfants venus de Bruxelles. On retrouvera Toubab Orchestra, Doublevede Quintet, Unpinned Kilt et Batucada Brasil.

Certains Géants tourquennois ont en profité pour dévoiler leur nouvelle tête. Ce fut le cas de Pierre de Guethem qui effectua, samedi devant l'Hôtel de ville, sa première sortie depuis sa restauration. Dimanche, sur la place Foch, ce fut au tour de Claire du Flocon - du nom d'un quartier de la ville sixième géant tourquennois, de se présenter à la foule.

Et comme dans toutes grands-messes de géants, ces deux jours de liesses populaires se terminèrent par de joyeux rigodons.

 

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Les géants présents :

Le Père Hennepin ( Ath ) Miss Cantine ( Nieppe ) Hilaire Patate ( Rosendaël ) Evelyne et Gauthier ( Attiches )

Epona ( Villeneuve d’Ascq ) Toria, Babe Tisje , Zoon Tisje , Tiot Dédé , Sylvestre , Eglantine , Tiot Vincent et les grosses têtes ( Loos ) Ch’targonoss , Le Hurlu , Le Canonnier ( Ath ) La Cantinière ( Ath ) Bauduin ( Ath )

Narcisse ( Sequedin ) Le Vendéen , Pitch , Mitch , Tisje Tasje ( Hazebrouck ) Zéph & Andréa ( Waziers )

Duc d’Havré ( Tourcoing ) Guillaume de Mortagne ( Tourcoing ) Frère Jacques & Jeanne ( Tourcoing )

Pierre de Guéthem ( Tourcoing ) Klimato ( Tourcoing ) Hortense ( Tourcoing ) la Belle Hélène de Steenvoorde ,

Jean le bûcheron ( Steenvoorde ) Sylvestre Le Ménestrel ( Saint Sylvestre-Cappel )… et le petit dernier ; Claire du Flocon ( Tourcoing )

 

 

 

Pour voir le reportage sur l'édition 2014 , cliquez  ICI

 

 

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Présentation

  • : Le blog de nature-ailes.over-blog.com
  • : Comme le suggère le titre , ce blog est consacré aux oiseaux , également aux animaux en général. ... Beaucoup de photographies et peu de textes ; priorité est donnée à l'image . Tous les oiseaux ou animaux présentés sont photographiés dans le milieu naturel où ils évoluent , parfois dans un parc ou réserve ornithologique , rarement dans un zoo - sauf mention spéciale - Je propose également dans d'autres rubriques , des images de fêtes populaires ou d'événements culturels .
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